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Martinique : les plus belles plages pour se détendre

plage martinique

Quand on pose le pied sur le sable, la brise d’alizé caresse la peau, l’eau reste autour de 27–29°C, et l’esprit se libère, aussitôt, des contraintes du quotidien, une respiration s’installe, naturelle, presque immédiate.

Au sud, les plages se parent de sable blanc, les eaux côté Caraïbe restent calmes, propices à la baignade sereine, tandis que le nord dévoile des rubans de sable noir d’origine volcanique, un littoral plus sauvage, des reliefs denses, et des vagues plus vigoureuses.

Nous vous guidons vers les plus belles plages pour se poser, nager tranquille, explorer au masque, avec pour chaque site, l’ambiance, les repères utiles, et les moments qui magnifient l’expérience, puis, en fin d’article, un court guide d’aide au choix, et un encadré sécurité/éco-gestes pour adopter les bons réflexes.

Pour circuler d’une anse à l’autre, accéder aux criques plus confidentielles, et gérer les horaires sans contrainte, nous recommandons une location de voiture à l’aéroport en arrivant en Martinique, l’autonomie aide à éviter les pics d’affluence et à programmer des levers, ou couchers de soleil, sur les meilleurs spots.

Grande Anse des Salines (Sainte-Anne)

Grande Anse des Salines saint anne

Étirée en longue courbe, bordée de cocotiers, cette plage emblématique conjugue sable fin et eaux claires, un décor de carte postale qui fait consensus, idéale pour s’allonger, alterner bains courts et siestes à l’ombre, le front de mer offre des coins paisibles quand on s’éloigne des accès principaux, particulièrement vers Grande Terre ou l’Anse à Prunes, on s’y installe tôt, on profite d’un rythme lent, apaisant.

Les week-ends, l’affluence augmente nettement, mieux vaut privilégier le matin, ou la fin d’après-midi, la lumière baisse, la chaleur aussi, le rivage devient plus calme, la baignade reste douce, et le cadre se prête aux balades, les pieds dans l’eau, face au Rocher du Diamant à l’horizon par temps clair.

Pointe Marin (Sainte-Anne)

Pointe Marin (Sainte-Anne)

La baie est abritée, l’eau peu profonde, transparente, le plan d’eau se prête aux baignades tranquilles, on trouve des zones ombragées et du confort, notamment pour se reposer longuement, l’atmosphère convient aux familles, aux nageurs peu aguerris, et à ceux qui veulent alterner lecture et trempettes courtes, sans houle marquée.

Le bord, stable et clair, convient aux débutants en snorkeling, certains secteurs offrent une observation facile de la petite vie côtière, on reste près du rivage, on évite de piétiner les herbiers, on fixe des créneaux matinaux pour profiter d’une eau plus limpide et d’un site moins fréquenté.

Anse Dufour (Anses d’Arlet)

Anse Dufour (Anses d’Arlet)

Crique au sable blond, barques de pêcheurs, palette turquoise, l’anse protège du vent, la mer reste souvent calme, on nage à faible profondeur, on se pose au pied des cases, le charme opère rapidement, l’ambiance locale ajoute une vraie douceur, un rythme de village qui se prête à de longues pauses, sans artifice.

Les herbiers tout proches accueillent des tortues vertes qui broutent, l’observation se fait en respectant la distance, sans toucher, ni poursuivre, on évite les attroupements au-dessus des animaux, on préfère des créneaux tôt le matin, ou en fin de journée, pour minimiser le dérangement, et profiter d’une eau plus claire.

Anse Noire (Anses d’Arlet)

Thérèse Gaigé, CC0, via Wikimedia Commons

Unique plage de sable noir du sud, encaissée, entourée de végétation luxuriante, l’accès par un long escalier filtre la fréquentation, le contraste avec Dufour, voisine, est net, ici, l’atmosphère paraît plus sauvage, les fonds proches de la rive se prêtent à l’observation au masque, avec une fréquentation souvent plus mesurée en semaine.

Le duo Anse Dufour–Anse Noire se parcourt aisément, on peut combiner baignade tranquille et séance snorkeling, on alterne sable clair et sable volcanique, et on cale une parenthèse à l’ombre, l’ensemble compose une journée très équilibrée entre repos et exploration douce, sans longs trajets.

Grande Anse d’Arlet

David Stanley from Nanaimo, Canada, CC BY 2.0 , via Wikimedia Commons

Le front de mer fait dialoguer village créole et plage, l’ambiance reste sereine, on marche le long d’une large bande de sable, on entre dans l’eau graduelle, on se repère grâce au ponton, parfait pour rythmer la journée, lecture, bain, café, puis nouvelle pause, l’endroit plaira à ceux qui cherchent un cadre vivant, mais pas saturé.

En fin d’après-midi, la lumière dore les façades, la mer se fait velours, on reste pour le coucher, la baignade garde une douceur appréciable, on s’écarte légèrement des restaurants pour gagner en silence, tout en conservant l’accès à des services utiles, cette plage fonctionne très bien en base pour rayonner vers Dufour et Noire.

Plage du Diamant

Monster1000, CC BY-SA 3.0 , via Wikimedia Commons

Long ruban face au Rocher du Diamant, la marche au bord de l’eau offre un vrai moment de détente, le vent apporte une fraîcheur bienvenue, l’alignement des raisiniers et des cocotiers trace des zones d’ombre, on vient, avant tout, pour le panorama, la photographie, et l’amplitude de la plage, qui invite à parcourir de larges sections sans croiser trop de monde.

La mer peut être agitée, les courants parfois puissants, la prudence s’impose, on privilégie donc le farniente, le pique-nique, et le coucher de soleil, particulièrement photogénique, ce site reste un symbole du sud, mais ne se prête pas toujours à la baignade, on ajuste sa session selon les conditions.

Anse Couleuvre (Le Prêcheur)

Sebb, Public domain, via Wikimedia Commons

Paysage plus farouche, sable noir profond, falaises végétales, accès par une courte marche, le cadre paraît préservé, on se place à l’écart, on écoute la houle, l’immersion nature fonctionne à merveille, l’eau peut présenter du mouvement, on choisit de simples bains de bord, puis on s’allonge, le regard happé par la pente de la forêt.

Les nageurs expérimentés, par mer clémente, tentent un peu de snorkeling, mais la vigilance reste de mise, on peut prolonger la sortie par une marche vers la cascade, l’ensemble compose une journée “déconnexion totale”, rare sur l’île, avec un sentiment d’isolement, sans être inaccessible depuis la route du nord.

Anse Céron (Le Prêcheur)

Thérèse Gaigé, CC0, via Wikimedia Commons

Proche de Couleuvre, cette plage en gris-noir aligne un décor tropical somptueux, le plan d’eau, parfois clair, permet quelques immersions au masque quand la mer se calme, on vient ici pour alterner sieste et bains courts, loin des foules, la présence limitée d’infrastructures préserve l’atmosphère, on prévoit eau et encas.

Face à l’îlet de la Perle, le regard porte, le sable sombre contraste avec le vert des mornes, on choisit un emplacement à l’ombre des arbres, on s’organise autour d’un timing simple, baignade, lecture, promenade, cette anse sert d’alternative plus accessible que Couleuvre, tout en gardant une vraie intensité paysagère.

Anse Michel – Cap Chevalier (Sud-Est)

Sapakagadewmoinjadiw, CC BY-SA 4.0 , via Wikimedia Commons

Sur la façade Atlantique, un lagon lumineux bordé de cocotiers, une eau peu profonde, des alizés modérés, la plage appelle au repos, avec la possibilité d’ajouter une touche d’activité, planche tractée, kite, ou navette vers l’îlet Chevalier, le sable blanc contraste avec les camaïeux turquoise, l’ensemble compose une parenthèse très douce.

Pour une session pure farniente, on cible des heures moins ventées, tôt le matin, ou plus tard l’après-midi, la clarté de l’eau gagne, la fréquentation baisse, la détente s’installe, on profite d’un cadre aérien, différent de la côte Caraïbe, mais tout aussi propice à se poser longuement.

Ilet Madame (Baie du Robert)

Tux-Man, Public domain, via Wikimedia Commons

Accessible en bateau, cette plage-lagon marie eau turquoise et bancs de sable clair, ambiance “robinson chic”, on vient pour la journée, on s’organise avec glacières et protections solaires, on observe la zone corallienne sans contact, l’écosystème reste fragile, une gestion stricte des déchets s’impose, on repart avec tout ce qu’on a apporté.

La sensation d’isolement, à faible distance de la côte, surprend toujours, on nage dans une eau chaude, stable, on alterne masques courts et repos, cette halte fonctionne bien en complément d’un séjour au sud, elle offre un visage plus lagonaire, une lumière différente, idéale pour varier les plaisirs.

Anse Figuier (Rivière-Pilote)

Filo gèn’, CC BY-SA 4.0 , via Wikimedia Commons

Côté sud Caraïbe, le plan d’eau reste calme, le cadre familial encourage de longues pauses, des zones ombragées structurent la plage, on alterne bains et siestes, les fonds proches abritent par endroits des poissons de rivage, accessibles au masque, un spot rassurant, facile à vivre, avec un charme simple.

Les services basiques à proximité et les zones d’ombre facilitent la logistique, on y passe une demi-journée sans se presser, on apprécie l’équilibre entre accessibilité, ambiance sereine, et possibilités de baignade sans courant marqué, une valeur sûre pour se reposer sans contraintes.

Pointe Borgnèse (Sainte-Luce)

Mickaël BRUNO, CC BY-SA 4.0, via Wikimedia Commons

Petite anse intimiste, site parfait pour une pause calme, snorkeling léger au ras des rochers par mer stable, on conseille d’arriver tôt, pour profiter de l’ombre et d’un rivage peu fréquenté, le lieu se prête à la lecture, au repos continu, sans sollicitation extérieure, une parenthèse discrète, efficace.

La clarté de l’eau, les fonds peu profonds, et le tracé en arc de cercle offrent une immersion douce, on organise des sessions courtes, on évite d’écraser la petite faune sous-marine, et on garde le site propre, l’anse gagne à être traitée comme un refuge, plus qu’un spot d’animation.

Comment choisir sa plage idéale pour se détendre

Pour faciliter la sélection, nous proposons ci-dessous une synthèse claire par préférences, afin de cibler, rapidement, la bonne ambiance.

  • Carte postale + équipements : Salines, Pointe Marin, pour un sable blanc, des eaux calmes, et un confort simple sur place.
  • Calme + snorkeling facile : Dufour, Noire, Figuier, observation douce, herbiers proches, fonds accessibles depuis la plage.
  • Sauvage + paysages contrastés : Couleuvre, Céron, Diamant, pour l’isolement, les marches courtes, et des plans d’eau plus toniques selon les jours.

Pour enchaîner plusieurs anses, gagner en souplesse, et atteindre les criques discrètes, une voiture aide à composer un itinéraire sur mesure, avec des passages aux heures creuses, l’option la plus pratique reste une location de voiture à l’aéroport en arrivant en Martinique, on optimise, ainsi, l’expérience sur 2 à 3 jours.

Encadré pratique: sécurité, respect et confort

Au Diamant, la mer peut être forte, on reste en bordure, on renonce si la houle forcit, au nord, des courants peuvent surprendre, on s’informe localement avant d’entrer dans l’eau, on choisit les heures plus calmes, on surveille les drapeaux, et on ne surestime pas ses capacités, mieux vaut privilégier la détente sur le sable quand les conditions se dégradent.

En snorkeling, on garde une distance avec les tortues, on ne nourrit pas, on évite de toucher coraux et gorgones, on choisit une crème solaire respectueuse des écosystèmes, on ramasse tous ses déchets, et on répartit les sessions aux heures creuses pour limiter l’impact sur la faune, l’observation gagne en qualité, l’environnement respire mieux.

Idées d’itinéraires “farniente” sur 2-3 jours

Pour organiser un court séjour centré sur le repos, nous proposons deux enchaînements, équilibrés, faciles à vivre, avec des transitions fluides entre bains, siestes, et petites explorations au masque.

  • Sud Caraïbe/Atlantique : Salines → Pointe Marin → Anse Dufour/Anse Noire → Anse Michel, une journée et demie suffit, on prévoit des matins à Salines et Dufour, des fins d’après-midi à Pointe Marin et Anse Michel, pour profiter d’une lumière douce et d’un vent plus modéré.
  • Nord Caraïbe nature : Anse Céron → Anse Couleuvre, avec marche vers la cascade si le temps suit, retour au couchant, lumières spectaculaires sur le sable noir, on garde une marge météo, la côte nord varie vite, la récompense visuelle reste au rendez-vous.

Les temps de conduite restent raisonnables, mais la circulation peut se densifier près des bourgs, on cadre des plages horaires souples, on anticipe le stationnement, et on garde de l’eau, des encas, des protections solaires, pour rester autonome entre deux haltes, le séjour gagne en fluidité, la détente, elle, s’installe durablement.

En synthèse, la Martinique offre un éventail rare, du sable blanc ourlé de cocotiers aux anses volcaniques encaissées, on compose selon l’humeur, la météo, le temps disponible, notre avis, assumé, privilégier un mix sud–nord, ajouter une touche lagon à l’Atlantique, et favoriser des créneaux matinaux, ou tardifs, la lumière magnifie les lieux, la foule s’estompe, la mer, elle, garde cette douceur qui fait tout le charme de l’île aux fleurs.

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